


L’élément eau
Présence de l’eau autour de nous et en nous
L’eau recouvre presque 71 % de la surface de la Terre, cette eau étant à 97,5 % de l’eau salée. À l’échelle de notre corps, la quantité moyenne d’eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %. Pour les Indiens, il y a le fleuve sacré, Ganga (le Gange) qui prend sa source dans l’Himalaya et coule sur près de 3 000 km jusqu’à Calcutta. Poursuivre la lecture de « L’élément eau »

Yoga versus méthode Vittoz
Quand on réinvente la poudre du yoga, ça m’agace… Rassurer la cible J’ai récemment lu un article qui présente la méthode Vittoz et son concepteur. Tout y est rédigé pour rassurer le lecteur contemporain : Roger Vittoz était un docteur et il avait compris le mécanisme de plasticité cérébrale (ce …

Massage abhyanga et cancer
Vous avez peut-être lu que le massage abhyanga / massage à l’huile ayurvédique ne devait pas être pratiqué en cas de cancer. Faisons-le point sur cette question. Bienfaits du massage en cas de maladie, y compris le cancer Le massage, tout comme le yoga, aide les personnes atteintes de cancer, …

Danger dans la zone de confort
Sortez-vous de votre zone de confort ? Nous sommes régulièrement invités à sortir de notre zone de confort et combien d’entre nous sont convaincus que cela est nécessaire pour ne pas avoir à rougir lorsque l’on se regarde dans le miroir ? Mais quel sens donne-t-on à cette expression “sortir …

Yoga et ventre plat
Un ventre plat, c’est d’abord un ventre souple La santé de l’abdomen est primordiale dans l’approche ayurvédique dont fait partie le yoga. En effet, un ventre souple rend aisé la respiration diaphragmatique qui est la respiration relaxante par excellence et moteur essentiel de la circulation sanguine. Effectuée en profondeur, elle …

La maîtrise de soi commence avec la maîtrise de la respiration
Dans le précédent article consacré au lâcher-prise, j’évoque la nécessité de respirer profondément. Mais pourquoi est-il nécessaire d’attirer l’attention sur la respiration ? C’est que cette fonction vitale par laquelle débute notre venue au monde peut se dégrader sans que nous nous en rendions compte, dégradation accompagnée de désordres, tant …

Lecture : des enseignements fondamentaux à l’amour
Les jeunes ne lisent plus, pas, pas assez, pas comme il faut, pas ce qu’il faudrait, ils lisent moins… Il suffit pourtant de creuser un peu, pour trouver des études qui montrent le contraire. Qu’en fait, les adultes ont ces impressions car les jeunes ne lisent pas de la même façon. …

L’art du yoga
L’art du yoga peut s’entendre de nombreuses façons. Je propose d’éclairer en quoi le yoga est un art, en tant que technique et en tant que véhicule de valeurs esthétiques. L’art du yoga commence par la répétition des exercices La pratique du yoga relève de techniques auxquelles il faut s’exercer …

La place de l’amour dans le développement personnel
Le développement personnel à étages Abraham Maslow est un psychologue qui a cherché à comprendre les individus dans leurs singularités et dans leur profondeur. Il a cherché à comprendre les mécanismes du développement personnel en identifiant ce qui meut chacun de nous dans l’existence, et en s’intéressant au niveau d’accomplissement …

Non attachement
Contentement et non-attachement seraient les clés du bonheur sur terre. Focus sur les grandes lignes d’un possible programme de développement personnel.
Le contentement : samtosha
Les Yoga Sutras sont un recueil d’aphorismes daté du 2e siècle avant J.-C. (sans certitude). Attribués à Patanjali, ils constituent un exposé théorique et pratique du yoga. L’aphorisme 42 dit que « par la pratique du samtosha, on connaît le plus haut degré de bonheur. » (traduction Françoise Mazet)
Samtosha est un des 5 niyamas, les 5 disciplines éthiques que doit observer un pratiquant de yoga pour développer sa vie intérieure. Samtosha se traduit par contentement. Il consiste à se satisfaire du moment présent, à accepter et accueillir avec joie la situation présente, sans pensée pour le passé ou l’avenir. La pratique de ce contentement est une clé majeure pour « arrêter les tourbillons du mental » qui est le but du yoga (Yoga Sutras, aphorisme 2).
Du contentement au non-attachement
Le contentement correspond à l’extinction des désirs qui animent l’être humain, ces désirs qui sont autant de tendances conscientes vers un objet. Cette approche semble très austère et aller à l’encontre du principe même de vie. C’est qu’elle est très à l’opposé de notre culture occidentale au centre de laquelle se trouve le désir et sa satisfaction. La croissance de l’économie dérive directement ou indirectement de la croissance de la consommation. Et pour qu’il y ait croissance de la consommation, il faut alimenter et développer en permanence le désir de consommer. Tout dans notre environnement, de la publicité aux journaux people, va dans ce sens.
Le désir se définit-il par l’objet désiré ou au contraire l’objet n’est-il désiré que parce que le sujet y a investi une valeur singulière ? Spinoza répondait que « ce qui fonde la désir n’est pas qu’on ait jugé qu’une chose est bonne mais au contraire, qu’une chose est bonne parce qu’on y tend par le désir. » (Ethique III, propos 9, scolie) : c’est bien le sujet qui est le moteur du désir. L’évolution personnelle qui peut donc être réalisée concerne le rapport à soi.
On peut toutefois s’interroger sur les conséquences de l’éradication de ce désir, désir qui provoque le mouvement et par là la vie. Est-ce que l’absence de désir ne va pas engendrer l’inertie, l’absence d’action ? Ce n’est bien sûr pas le cas. Évoquons par exemple le sentiment d’amour. Si le véritable amour est le don de soi sans attente de retour, on peut aimer sincèrement en se contentant de ce que l’autre donne sans attendre davantage. Pour comprendre comment articuler contentement et mouvement de la vie, il faut s’intéresser à un autre concept de la philosophie indienne : le non-attachement qui permet l’action juste.
De la pratique posturale à la vie quotidienne
Comme il y a un lien entre pratique posturale et philosophie du yoga, donnons un exemple de la mise en pratique de samtosha au cours d’une séance.
Si notre corps peine à prendre une posture, rien ne sert de le forcer démesurément, de se crisper (ce qui peut d’ailleurs créer des tensions qui perdureront au-delà de la séance). Il faut au contraire l’accepter tel qu’il est dans l’instant. Comme le yoga reste une pratique de contrainte corporelle, il s’agit de développer assez d’attention à ce corps pour parvenir à trouver l’action juste, celle qui permettra de le faire travailler selon son état du jour, qui n’est pas nécessairement le même que celui de la veille ni celui du lendemain.
Si l’on est capable de trouver les mécanismes en soi pour développer ce type d’approche, il est ensuite plus facile de le développer dans la vie quotidienne en interaction avec les autres.
Des modèles de contentement et de non-attachement
Le yoga est une voie de progrès personnel mais il existe aussi bien sûr des personnes qui sont spontanément capables de telle attitudes, alors même qu’elles ignorent tout du yoga.
Dans le système de l’ennéagramme, deux types de personnalité peuvent plus facilement que les autres mettre en pratique ces attitudes dans leur quotidien : il s’agit des types 5 et 7, le premier par essence (si la personnalité n’est pas « intégrée », l’attitude de non-attachement est excessive et confine à la négligence envers soi et l’indifférence envers les autres), et le second par mouvement d’intégration, le 7 tendant alors vers le 5.
Tom Condon, un spécialiste américain, présente les atouts des personnes de type 5 intégrées (voir le texte source complet en cliquant ici).